TNS, comment pallier les insuffisances de votre couverture sociale ?

TNS, comment pallier les insuffisances de votre couverture sociale ?

Les travailleurs non-salariés (TNS) – artisans, commerçants, professions libérales, dirigeants de société – sont le moteur de l’économie française. Pourtant, leur protection sociale est souvent bien moins avantageuse que celle des salariés. Accidents de la vie, maladie, invalidité, retraite : autant de risques qui peuvent fragiliser leur sécurité financière et celle de leur famille. Comment identifier les failles de votre couverture sociale et quelles solutions mettre en place pour vous protéger efficacement ? Inari Patrimoine vous guide pour sécuriser votre avenir.

 

Pourquoi la protection sociale des TNS est-elle insuffisante ?

Les principales faiblesses du régime obligatoire

Le régime obligatoire des TNS (SSI, CIPAV, etc.) offre une couverture sociale minimale. Les indemnités journalières en cas d’arrêt de travail sont souvent faibles, les délais de carence longs, et la prise en charge de l’invalidité ou du décès reste limitée. À la retraite, la pension moyenne d’un indépendant est de 1 200 € par mois, contre 1 500 € pour un salarié du privé. La couverture santé de base rembourse moins bien certains soins, notamment l’optique ou le dentaire.

Question fréquente : “Suis-je mieux couvert en tant qu’auto-entrepreneur ?”
Non, le régime micro-social simplifié ne prévoit pas de meilleure protection, au contraire : les cotisations sont proportionnelles au chiffre d’affaires, ce qui peut entraîner des droits encore plus faibles.

 

Conséquences concrètes pour les indépendants

Un arrêt de travail prolongé peut entraîner une chute brutale de revenus. Par exemple, un consultant indépendant percevant 3 500 € nets par mois ne touchera que 1 500 € d’indemnités journalières après un accident, soit une perte de plus de 50 %. En cas d’invalidité, le manque à gagner peut dépasser 1 000 € par mois. À la retraite, la baisse de niveau de vie est souvent supérieure à 30 %.

Exemple concret :
Sophie, graphiste freelance, a été arrêtée 3 mois suite à un accident. Sa SSI lui a versé 1 200 € par mois, alors que ses charges fixes (loyer, crédit, alimentation) s’élèvent à 2 000 €. Elle a dû puiser dans ses économies pour tenir le choc.

 

Les profils les plus exposés

Certains TNS sont particulièrement vulnérables :

Les auto-entrepreneurs, dont la couverture dépend directement du chiffre d’affaires déclaré.

Les professions libérales, souvent mal couvertes pour l’invalidité et le décès.

Les dirigeants de SASU ou EURL, qui peuvent négliger leur propre protection au profit de leur entreprise.

Astuce : Faites un audit de votre régime obligatoire pour identifier vos faiblesses spécifiques.

 

Quelles solutions pour renforcer sa couverture sociale en tant que TNS ?

Les contrats de prévoyance sur-mesure

Souscrire une prévoyance individuelle permet de compenser la faiblesse du régime obligatoire. Ces contrats couvrent :

L’incapacité temporaire de travail (indemnités journalières)

L’invalidité partielle ou totale

Le décès (capital ou rente pour les proches)

 

Conseils pour bien choisir :

Vérifiez les délais de carence et les exclusions.

Privilégiez une indemnisation en “forfait” plutôt qu’en “indemnitaire”.

Comparez les garanties et les tarifs selon votre activité.

Exemple :
Alexandre, agent commercial, a souscrit une prévoyance qui lui garantit 2 500 € par mois en cas d’arrêt de travail. Lorsqu’il a été immobilisé 2 mois, il a pu maintenir son niveau de vie.

 

L’assurance santé complémentaire adaptée

Une mutuelle santé performante est indispensable pour compléter les remboursements de la Sécurité sociale. Elle prend en charge :

Les dépassements d’honoraires

Les soins optiques, dentaires et auditifs

Les frais d’hospitalisation

 

Conseils actionnables :

Comparez les niveaux de remboursement sur les postes clés (optique, dentaire, hospitalisation).

Optez pour une formule “famille” si besoin.

Vérifiez la rapidité de prise en charge et les services associés (téléconsultation, assistance).

Question fréquente : “Puis-je déduire mes cotisations de mutuelle ?”
Oui, dans le cadre de la loi Madelin, les cotisations de complémentaire santé sont déductibles fiscalement pour les TNS.

 

L’optimisation de la retraite complémentaire

Pour anticiper la baisse de revenus à la retraite, il est essentiel de mettre en place une épargne dédiée :

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) individuel ou Madelin

L’assurance-vie, souple et fiscalement avantageuse

 

Conseils pratiques :

Commencez à épargner tôt pour profiter de l’effet de capitalisation.

Diversifiez vos supports (fonds euros, unités de compte).

Profitez des avantages fiscaux liés aux versements.

Exemple :
Julie, avocate, verse 400 € par mois sur un PER Madelin. À 62 ans, elle disposera d’un capital de 150 000 €, de quoi compléter sa pension de base.

 

Stratégies patrimoniales pour sécuriser l’avenir des TNS

Diversification des placements et constitution d’une épargne de précaution

Face à l’incertitude, disposer d’une épargne de précaution (3 à 6 mois de revenus) est indispensable. Diversifier ses placements (immobilier, assurance-vie, PEA, SCPI) permet de se constituer un matelas financier pour faire face aux imprévus.

 

Conseils actionnables :

Ouvrez un livret A ou LDDS pour l’épargne de précaution.

Investissez progressivement en assurance-vie ou en immobilier locatif.

Réalisez un bilan patrimonial annuel.

 

Anticiper la transmission et la protection de la famille

Prévoir la transmission de son patrimoine, c’est protéger ses proches en cas de coup dur. Testaments, donations, contrats d’assurance-vie permettent d’optimiser la fiscalité et d’organiser la succession selon vos souhaits.

Exemple :
Paul, consultant, a désigné son conjoint bénéficiaire de son contrat d’assurance-vie, garantissant un capital exonéré d’impôt en cas de décès.

Question fréquente : “Comment protéger mon conjoint si je décède ?”
En désignant votre conjoint comme bénéficiaire d’une assurance-vie ou d’un contrat de prévoyance décès.

 

L’accompagnement par un expert en gestion de patrimoine

Un conseiller en gestion de patrimoine analyse votre situation globale et vous propose des solutions personnalisées :

Audit de la protection sociale et du patrimoine

Mise en place de solutions sur-mesure (prévoyance, retraite, placements)

Suivi régulier et adaptation aux évolutions de votre situation

 

Conseils actionnables :

Faites réaliser un audit patrimonial complet.

Demandez des simulations personnalisées.

Faites évoluer vos contrats en fonction de votre activité.

 

Conclusion

Ne laissez pas les failles de votre protection sociale mettre en péril votre avenir et celui de vos proches. En tant que TNS, il existe des solutions concrètes et personnalisées pour renforcer votre sécurité financière. 

Faites confiance à Inari Patrimoine pour un accompagnement sur-mesure : audit, conseils, mise en place de solutions adaptées à votre situation.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour sécuriser durablement votre avenir !